Konya est située en Anatolie, une région du sud de la Turquie où les températures peuvent atteindre les -20°C en hiver. Mais du 7 au 17 décembre 2011, la ville perdra un peu de son austérité habituelle : pèlerins et curieux du monde entier viendront assister au festival des derviches tourneurs et se laisser envoûter par la ferveur et la poésie qui s'en dégagent. Attention pourtant, la discrétion est de mise car on est loin du folklore, même si ici la religion devient spectacle...
Crédit : geo.fr-Philippe Servane |
Mais pourquoi les derviches tournent-ils, vous demandez-vous peut-être ? Il s'agit en fait d'une forme de transe cosmique qui symbolise la rotation des planètes autour du soleil, mais également d'extase mystique, leur permettant d'entrer en communion avec Allah. Leurs hautes toques cylindriques représentent des pierres tombales et leurs tuniques blanches évoquent des linceuls. La position de leurs mains n'est pas non plus laissée au hasard : la main droite, levée vers le ciel, doit recueillir la grâce divine qu'ils transmettent alors à la terre par la main gauche, tournée vers le sol.
Les deux semaines précédant la commémoration du 17 décembre, des cérémonies ont lieu quotidiennement au mausolée de Mevlana. Il faut savoir toutefois que le prix des hôtels s’envole à cette occasion. Côté transport, Konya possède un aéroport, situé à une quinzaine de kilomètres et un train à grande vitesse relie la ville à Ankara en 1h30.
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