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Festival Matariki : les pieds sur terre et la tête dans les étoiles

Maori rime avec rugby. Mais encore plus avec Matariki. Car si les Maori sont connus pour leur fameux Haka, on a trop vite fait de les réduire à de gros sportifs qui font des grimaces un peu effrayantes. Heureusement, le Festival Matariki est là pour remettre les pendules à l’heure. Débuté en 2011 le 4 juin, il durera jusqu’au 4 juillet.

CC Expat Nomad-Flickr

Les Maori sont à l’origine des populations polynésiennes qui se sont progressivement installées en Nouvelle-Zélande, à partir du VIIIème siècle. Des grandes tribus de guerriers d’autrefois il reste aujourd’hui 600 000 âmes, urbanisées mais aussi très attachées à leurs traditions transmises de génération en génération.

Pour les Maori, la connaissance du ciel et des étoiles a toujours été un moyen de faire perdurer ces traditions, permettant ainsi la renaissance du Festival Matariki qui était interdit sous l'époque coloniale. Le mot «Matariki» signifie «petit faisceau d’étoiles». C’est en fait une constellation, également connue sous le nom de «Pléiades» ou «Sept-Soeurs». Elle apparaît début juin dans le ciel de Nouvelle-Zélande, un peu avant l’aube, presqu’au même endroit que le soleil levant. Son arrivée marquait autrefois la fin de la saison des cultures et le début des moissons. Aujourd’hui, elle sonne à la fois le début du Festival et le nouvel an Maori.

Crédit : www.democraticunderground.com

Pendant plusieurs semaines, les Maori, mais aussi de plus en plus les «Pakehas» – terme qui désigne les néo-zélandais d’origine anglo-saxonne – rendent hommage à la Terre en plantant des arbres, en apprenant à reconnaître les espèces endémiques, en nettoyant les plages et les parcs et en faisant des randonnées dans le bush.

CC Nznationalparty-Flickr

Petits et grands apprennent également à repérer les constellations dans le ciel et partagent des repas traditionnels. Dans les écoles, les enfants sont sensibilisés à l’environnement, l’astronomie et la culture Maori en général. Les touristes peuvent participer à toutes ces activités, assister à des spectacles et concerts en pleine rue et voir des expositions d’art, d’artisanat et des pièces de théâtre.

Enfin, le Festival est aussi l’occasion de voir le ciel se remplir de cerfs-volants. En effet, Matariki et la tradition des cerfs-volants sont très liés, puisque ces derniers sont considérés comme un lien entre le ciel et la terre. On les appelle en maori «Te manu tukutuku» («manu» signifie «oiseau» en maori). Ils sont fabriqués à partir de végétaux et décorés de coquillages et de plumes. Ils vivent aujourd’hui un retour en force au sein des tribus Maori, notamment grâce aux fêtes de Matariki.

Crédit : www.carnetdevol.org

Les manifestations sont particulièrement suivies à Auckland. Pour en savoir plus, vous pouvez consulter le site du Festival Matariki (en anglais).

Ibagué : 39ème édition du Festival national du folklore colombien

Avis aux mélomanes et aux adeptes, comme moi, des rythmes andins : du 23 juin au 4 juillet 2011 se tient à Ibagué, en plein coeur de la Colombie, la 39ème édition du Festival national du folklore colombien. Un beau prétexte pour visiter ce pays mal connu et qu’on associe trop vite au narcotrafic et aux prises d'otage... 

Située à 125km à l’est de Bogota dans la région du Tolima, la ville d’Ibagué est reconnue comme la Cité musicale de Colombie. Ses concerts, ses festivals et son conservatoire ont fait sa réputation. Ses habitants y sont également pour quelque-chose, puisque l’on dit d’eux qu’ils ont la musique dans le sang.

Chaque année, à la veille des fêtes de Saint-Jean et Saint-Paul, la ville est en effervescence. Les places et les parcs se transforment en scènes à ciel ouvert où l’on peut admirer des couples dansant au son des musiques traditionnelles colombiennes.

Crédit : festivalfolclorico.com
Crédit : festivalfolclorico.com 
Parmi elles, le Pasillo, le Bunde, le Bambuco et le Sanjuanero sont les plus populaires. Des femmes aux tenues très colorées et des hommes portant foulards, espadrilles et costumes blancs dansent selon des chorégraphies typiques du Tolima. Un concours donne ensuite l’occasion de départager les meilleurs danseurs, tandis qu’un autre permet l’élection de la Reine du Folklore, le jour du Défilé de la Saint-Jean.

Crédit : festivalfolclorico.com
Pour les hispanophones, le site du festival donne de plus amples renseignements.

Islande : les Vikings sont de retour

En Islande, il n’y a pas que des volcans en éruption et des nuages de cendres. Il y a aussi des Vikings. Des descendants de Vikings, alliez-vous me corriger ? Non, non : de vrais Vikings, avec casques, armes au côté et grosse barbe tressée.  
CC Erikki-Flickr
Vous l’aviez deviné, il ne s’agit pas d’une invasion de pillards revenus dévaster l’Europe, mais bien d’un festival pour nostalgiques du Moyen-Age : le Festival Viking d'Hafnarfjörfur. Pour y assister, il faut vous rendre dans cette ville, légèrement au sud de Reykjavik. Des bus partent toutes les 20 minutes de la capitale pour le lieu du festival, qui a lieu une fois tous les deux ans depuis 1995. Tenez-vous prêts, en 2011, c’est du 16 au 20 juin.

Un véritable retour dans le temps vous y attend. En effet, une centaine de vikings Islandais se tiennent d’ores et déjà prêts pour accueillir comme il se doit une autre centaine de leurs camarades barbus venus de dix pays d’Europe et des Etats-Unis.

CC Makdune-Flickr

Au programme : des combats sans pitié et des reconstitutions historiques, de la musique et des danses traditionnelles, des banquets et un restaurant qui vous proposera bien sûr… un menu viking. Si l’on rajoute à cela la présence du fameux soleil de minuit islandais, gageons que l’ambiance sera totalement surréaliste.

CC Mararie-Flickr

Pour ceux qui seraient vraiment séduits par le concept et qui aimeraient poursuivre l'aventure, une autre fête viking a lieu en juillet à Thingeyri, dans le nord-ouest du pays.

Plus d'informations sur le site du Festival Viking

Machaj Mara : le nouvel an des indiens Aymaras

Les solstices ont inspiré et inspirent encore de nombreuses fêtes dans différentes cultures de par le monde. En France par exemple, la Fête de la Musique a lieu le jour du solstice d’été. Mais pour l'heure nous allons partir beaucoup plus loin que ça, en Bolivie. Direction donc la Cité du Soleil, où tous les 21 juin, lors du solstice d’hiver – nous sommes dans l’hémisphère sud – les indiens Aymaras fêtent leur nouvel an.

La Cité du Soleil, si elle évoque peut-être à beaucoup d'entre vous un dessin animé des années 80, est avant tout un ancien grand centre cérémoniel de la civilisation Tiwanaku, édifié aux alentours de 700 avant JC. Le monument le plus connu est la Porte du Soleil, belle preuve de l’immense génie de ce peuple pré-inca. Taillée dans une seule roche de 10 tonnes, elle fut construite et orientée de façon à ce que le soleil, à chaque solstice d’hiver, se lève entre ses piliers.

Crédit : blog-trotteur.com

Cet événement est donc l’occasion de Machaj Mara, la Fête du Solstice et le nouvel an Aymara. Chaque année, quelques heures avant le lever du soleil, des indiens Aymaras vêtus de leurs costumes de cérémonie colorés et plus de 5000 visiteurs venus du monde entier, dont de nombreux adeptes du New Age, investissent le lieu. Lorsque les rayons du soleil tant attendu dans le froid glacial (nous sommes à 4200 mètres d’altitude) illuminent enfin la porte, tous lèvent les mains vers le ciel pour ressentir la chaleur des premiers rayons et capter leur énergie

Crédit : Reuters
Le « singani », la liqueur nationale, coule à flots, on mâche des feuilles de coca, on sacrifie des lamas et on danse jusqu’à l’aube. La fête célèbre aussi la fin de l’année agricole et l’on dit que la Pachamama (divinité de la Terre-Mère) va pouvoir se reposer jusqu'en août, le mois des premières pluies.

Pour vous y rendre, le mieux est de prendre l’un des bus spéciaux qui partent de La Paz vers 4h du matin pour arriver au lever du soleil. Pour les plus courageux, on peut aussi camper à l’extérieur du site. Mais dans tout les cas, il faut impérativement prévoir des habits chauds sous peine de transformer ce moment inoubliable en véritable cauchemar !

Le Far West a rendez-vous à Reno

La ville de Reno dans le Nevada est surnommée « la plus grande des petites villes du monde ». Déjà tout un univers pour cette petite soeur de Las Vegas, la folie et la démesure en moins mais un petit truc en plus : sa semaine annuelle de shows de rodéo, qui a lieu en 2011 du 16 au 25 juin.

Rodeo is America ! Si le rodéo est en effet un symbole outre-manche, celui de Reno, qui existe depuis 91 ans, est particulièrement réputé. Etats-Unis oblige, il est même retransmis sur plusieurs chaînes de télévision. Il faut dire que l’événement est de taille : plus de 140 000 spectateurs viennent vivre chaque année une véritable plongée dans le Far West et admirer les exploits des cowboys et cowgirls venus faire le show sous leurs yeux.

CC Reno Tahoe-Flickr
CC Reno Tahoe-Flickr

Pour pouvoir vous fondre dans la masse si vous avez l’occasion d’assister à cette manifestation sportive hors du commun, une petite remise à niveau s’impose. 

A l’origine, le rodéo, mot qui provient de l’espagnol rodear – encercler –  était l’action de rassembler le bétail pour les soins ou la vente dans les ranchs. Aujourd’hui, il se décline en plusieurs épreuves : pendant le bronc riding, ou monte du cheval sauvage, le cavalier doit tenir au moins 8 secondes sur le dos d’un cheval sauvage. Le bull riding est l’équivalent avec un taureau, le cavalier devant en plus se tenir en selle avec une seule main. Enfin, le roping consiste à capturer un veau avec un lasso.

CC Reno Tahoe-Flickr

Pour vous rendre à Reno, à moins d’avoir beaucoup de temps devant vous pour faire la route, l’avion reste le meilleur moyen : Alaska Airlines, notamment, propose des liaisons depuis Los Angeles et Seattle.

Pour acheter vos tickets (entre 12 et 25$) et avoir plus d’infos, rendez-vous sur le site anglophone http://www.renorodeo.com/

La Tattersall’s Finke Desert Race, un rallye à la mode australienne

Voilà une course qui devrait faire vibrer l’aventurier qui sommeille en vous. Allez, du nerf, il est largement temps de réserver votre vol vers l’Australie : la course a lieu en 2011 du 10 au 13 juin.

Mais avant d’en dire plus, replaçons cet événement dans son contexte... Au milieu d’un désert de poussière rouge, en plein coeur de l’outback australien se tient la ville d’Alice Springs, célèbre pour son isolement géographique et son Mont Uluru. 229 km plus au sud, à l’autre bout de l’Old South River - selon la légende, la plus ancienne rivière du monde - Finke est une petite communauté aborigène qui semble plongée dans une torpeur éternelle.

CC Bikebits-Flickr

Une torpeur éternelle, oui... sauf une fois par an depuis 1976, durant le Queen’s Birthday, deux jours pendant lesquels elle se réveille à l’occasion de la Tattersall's Finke Desert Race. Tous les moyens de locomotion sont permis : motos, quads, voitures et autres véhicules tout terrain s’affrontent dans une course échevelée d’une ville à l’autre, puis dans l’autre sens. Cette course hors-piste à travers le désert est réputée comme l’une des plus difficiles au monde.

CC Johan Douma-Flickr

Enfin, pour vivre ce moment vraiment à l’australienne, assurez-vous d’aimer dormir sous les étoiles dans un « swag » (un sac de couchage avec matelas intégré) et d’avoir une bonne descente : les festivités commencent en effet l’avant-veille de la course, avec des paris au pub du coin et continuent le lendemain de la victoire pour fêter comme il se doit celui qui aura été sacré « Roi du Désert » !

Plus d’infos sur le site de la Finke Desert Race :