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Festival Tapati : l'île de Pâques vivante

Rapa Nui, isla de Pascua ou encore île de Pâques... Une destination dont le nom seul suffit à mettre en marche votre machine à rêves ? Et bien, voici de quoi nourrir encore vos désirs de voyage. Sur ce petit morceau de terre mythique a lieu depuis 1975 la plus importante manifestation culturelle du Pacifique. Chaque année s'y tient en effet un festival haut en couleurs, le festival Tapati. En 2012, ça se passe du 4 au 17 février.

Crédit : Virginie Santucci

Mélange de carnaval, de spectacle folklorique et de compétition sportive, le but premier du Festival Tapati est en tout cas de perpétuer les traditions ancestrales de l'île et non d'y attirer les touristes en masse. Les Pascuans, très fiers de leurs coutumes si différentes de celles du Chili, vous accueilleront pourtant sans difficulté. 

Crédit : lebaroudeur.com

Pendant dix jours l'île va se diviser en deux clans, chacun étant représenté par une jeune fille. Ces clans s'affronteront à travers plusieurs épreuves pour rapporter des points à cette dernière. La gagnante se verra alors couronnée jusqu'à l'année suivante. La plus impressionnante de ces épreuves est sans doute l'haka pei : les participants descendent le plus vite possible la pente du volcan Maunga Pu'i - 45° de dénivelé tout de même - allongés sur des embarcations faites de troncs de bananiers liés entre eux. Celui qui restera le plus longtemps « en piste » l'emportera.

Direction ensuite le volcan Rano Raraku, dont les parois rocheuses servirent de carrière lors de la fabrication des Moaïs. Dans ce cadre unique au monde, où sont encore dispersés plusieurs centaines de statues inachevées ou cassées, se déroule le triathlon Ta'ua Rapa Nui : d'abord une traversée du lac situé au fond du cratère, sur une barque de roseaux séchés, puis une course à pieds nus autour de celui-ci, un régime de bananes de 10 kilos sur chaque épaule et enfin une seconde traversée du lac, cette fois sur une planche en roseaux dont les participants se serviront comme d'un surf.

Crédit : oneyearoff.net

Le festival est également ponctué de chants et de danses polynésiennes en costumes folkloriques, de concours de dressage de chevaux, d'ateliers de sculpture sur le thème des Moaïs, de confection de colliers et de tapis ou de gastronomie... Et enfin, les plus motivés pourront prendre part à la grande parade qui a lieu avant le couronnement de la reine de beauté. Une seule condition à cela, accepter de se dénuder pour se laisser entièrement peindre le corps !

CC §Claudio§-Flickr

Le festival Tazaungdaing : une belle occasion de découvrir la Birmanie

Depuis 1996, la célèbre opposante au régime birman Aung San Suu Kyi appelait au boycott des voyages en Birmanie (Myanmar). Mais depuis quelques mois, elle souhaite le retour des touristes : une bonne raison d'aller à la découverte de ce pays splendide et à la rencontre de son peuple accueillant et généreux. Et s'il était besoin d'un prétexte supplémentaire, la Birmanie compte nombre de fêtes locales, à commencer par le Festival Tazaungdaing, qui a lieu le 10 novembre 2011.

Festival Tazaungdaing à la pagode Shwedagon
CC katherine.neumann-Flickr

Le Festival Tazaungdaing se nomme ainsi car il a lieu chaque année à la mi-novembre, lors de la pleine lune du mois de Tazaungmon. Il est surtout célébré à la pagode Shwedagon de Rangoon - l'une des plus belles du monde, que j'ai eu la chance de visiter - dans les nombreux monastères et pagodes de Sagaing, plus au nord et enfin dans tout l'Etat Shan, à l'est du pays. Beaucoup de Birmans viennent au festival pendant la nuit pour admirer les parades de lanternes dans les rues.

CC songkran-Flickr

Vous pourrez assister également à des « zat ». Il s'agit de pièces de théâtre traditionnelles, dans lesquelles marionnettes, danses, musique et chants retracent la mythologie et l’histoire birmanes. Des troupes itinérantes s'arrêtent dans certains villages pour y monter leur spectacle. 

Crédit : Gérald Mienville-Le Routard

Enfin, ce festival est l'occasion pour les Birmans, très pieux, de faire des offrandes aux moines : ce sont les « kathein ». Des concours de tissage de robes monastiques sont également organisés sur les parvis des principales pagodes du pays : des jeunes femmes travailleront toute la nuit pour réaliser une robe jaune qui viendra couvrir l’effigie de Bouddha.

Un dernière chose... Lors d'un voyage en Birmanie, il convient de ne pas oublier qu'il s'agit d'une dictature : droits de l’homme et liberté d’expression bafoués, travail forcé, déplacement des populations, budgets de l’éducation et de la santé réduits à néant, blanchiment de l’argent de la drogue… Faites attention à votre manière de voyager, pour que votre argent aille au maximum à la population et au minimum au gouvernement.

Festival du Soleil à Abu Simbel : quand science et magie se rejoignent...

Qui n'a jamais rêvé de visiter les temples et pyramides de l'Egypte antique ? Issus de trois mille ans d'histoire, ils ont influencé et influencent encore aujourd'hui nos cultures et nos imaginaires. Au temple d'Abu Simbel, l'un des hauts lieux de cette civilisation légendaire, on peut assister à un événement insolite qui n'a lieu que deux fois par an et notamment le 22 octobre 2011.

Cet événement, c'est le Festival du Soleil ou Festival d'Abu Simbel. Le temple du même nom, souhaité par Ramsès II, fut érigé sur un axe est/ouest, de telle façon qu'il ne permet au soleil de pénétrer dans son enceinte que deux fois par an : vers le 20 octobre - pour commémorer l'accession au trône du pharaon - et vers le 20 février - pour son anniversaire. 

CC Bibi Web-Flickr
Les rayons parcourent alors 60 mètres jusqu'à la chambre principale pour venir éclairer les statues de Rê Horkathy, de Ramsès II et d'Amon Rê, laissant toutefois dans l'ombre la quatrième statue, celle de Ptah, le Dieu des Ténèbres. Ramsès II s'élevait au rang divin et incarnait la victoire du soleil sur les ténèbres.

CC Memphis Tours-Flickr
Mais si le temple est né du goût de la mise en scène du pharaon, voire de sa mégalomanie, il est surtout la preuve du génie des anciens architectes égyptiens. C'est pourquoi la fête s'accompagne toujours de danses et de musique traditionnelles, qui ont pour but d'honorer leur immense talent. Une belle occasion d'admirer cet incroyable travail d'ingénieur, tout en profitant d'une ambiance... un rien magique.

CC Martin Misr-Flickr

The Balloon Fiesta, un moment magique au Nouveau-Mexique

The Balloon Fiesta ou le plaisir de retomber en enfance grâce à cette démesure toute américaine... Du 1er au 9 octobre 2011, c'est un spectacle féerique qui se tiendra à Albuquerque. Petits et grands enfants pourront assister au plus grand festival de montgolfières du monde : 750 d'entre elles, aux formes plus originales les unes que les autres, vont s'envoler dans le ciel bleu du Nouveau-Mexique...

CC Barry_s_u-Flickr


CC Cami Renfrow-Flickr

La Balloon Fiesta existe depuis 1972. 13 ballons à air chaud s'étaient alors envolés du parking d'un centre commercial d'Albuquerque. Depuis, le festival n'a cessé de gagner en notoriété et maintenant, les montgolfières viennent des quatre coins du monde pour éblouir la foule immense des spectateurs. L'événement est réputé comme le plus photographié au monde.

La nuit, le Balloon Fiesta Park – un terrain de lancement de 78 hectares, monté au nord de la ville – se transforme en gigantesque arbre de Noël lorsque des centaines de ballons illuminés montent lentement dans le ciel. Un feu d'artifice clôture en beauté chaque soirée du festival.

CC Puliarf-Flickr
L'air sec et les températures douces du Nouveau-Mexique à l'automne sont particulièrement propices aux vols de montgolfières. Qui plus est, la région est très belle à cette période, avec ses arbres parés de couleurs chaudes et ses couchers de soleil spectaculaires, sans oublier le mythique Rio Grande...

Que de bonnes raisons d'y aller ! Si vous êtes intéressés, vous retrouverez toutes les informations pratiques sur le site de la Fiesta Balloon (en anglais).

Focus sur le festival Bakatue au Ghana

J’entends déjà les passionnés d’Afrique se plaindre... Quoi ? Aucun billet sur une fête du Continent Noir, alors qu’il y en a tant ? Voilà qui va les réconcilier avec Le Monde en Fêtes : nous partons cette semaine au Ghana et plus précisément dans la ville d’Elmina, au festival Bakatue. Il se tient tous les premiers mardis de juillet et a donc lieu en 2011 le 5 juillet.

Située sur la côte Atlantique, Elmina est une ville symboliquement importante en Afrique de l’ouest. Elle a en effet été l’un des plus grands centres de la traite des esclaves aux XVIIème et XVIIIème siècles. C’est aujourd’hui un petit port de pêche de 20 000 habitants qui s’anime chaque année lors du festival Bakatue, connu dans toute l’Afrique.

CC Steven W Belcher - Flickr
"Bakatue" signifie littéralement « ouverture du lagon » : la fête célèbre en fait l’ouverture de la saison de la pêche dans le lagon Benya. Cette ouverture intervient après une période d’interdiction de pêche de plusieurs semaines, pendant laquelle les habitants se sont nourris presque exclusivement d’ignames. Ils n’ont pas pu non plus jouer de la musique ni organiser de rituels funéraires.

CC Steven W Belcher - Flickr
A cette occasion, le chef et les anciens, vêtus de leurs habits de fête, paradent d’abord dans les rues sur des palanquins richement décorés. Vient ensuite la cérémonie des lancers de filets qui symbolise l’ouverture de la pêche. Enfin a lieu une régate de canoës, organisée sur le lagon Benya. Les premières prises des pêcheurs seront offertes aux divinités locales pour qu’elles bénissent la saison de pêche. Cette activité est la principale source de revenus des gens d’Elmina. La fête se termine avec une procession jusqu’au palais du chef, accompagnée de tambours, de chants et de danses.

CC Steven W Belcher - Flickr

CC Steven W Belcher - Flickr


Festival Matariki : les pieds sur terre et la tête dans les étoiles

Maori rime avec rugby. Mais encore plus avec Matariki. Car si les Maori sont connus pour leur fameux Haka, on a trop vite fait de les réduire à de gros sportifs qui font des grimaces un peu effrayantes. Heureusement, le Festival Matariki est là pour remettre les pendules à l’heure. Débuté en 2011 le 4 juin, il durera jusqu’au 4 juillet.

CC Expat Nomad-Flickr

Les Maori sont à l’origine des populations polynésiennes qui se sont progressivement installées en Nouvelle-Zélande, à partir du VIIIème siècle. Des grandes tribus de guerriers d’autrefois il reste aujourd’hui 600 000 âmes, urbanisées mais aussi très attachées à leurs traditions transmises de génération en génération.

Pour les Maori, la connaissance du ciel et des étoiles a toujours été un moyen de faire perdurer ces traditions, permettant ainsi la renaissance du Festival Matariki qui était interdit sous l'époque coloniale. Le mot «Matariki» signifie «petit faisceau d’étoiles». C’est en fait une constellation, également connue sous le nom de «Pléiades» ou «Sept-Soeurs». Elle apparaît début juin dans le ciel de Nouvelle-Zélande, un peu avant l’aube, presqu’au même endroit que le soleil levant. Son arrivée marquait autrefois la fin de la saison des cultures et le début des moissons. Aujourd’hui, elle sonne à la fois le début du Festival et le nouvel an Maori.

Crédit : www.democraticunderground.com

Pendant plusieurs semaines, les Maori, mais aussi de plus en plus les «Pakehas» – terme qui désigne les néo-zélandais d’origine anglo-saxonne – rendent hommage à la Terre en plantant des arbres, en apprenant à reconnaître les espèces endémiques, en nettoyant les plages et les parcs et en faisant des randonnées dans le bush.

CC Nznationalparty-Flickr

Petits et grands apprennent également à repérer les constellations dans le ciel et partagent des repas traditionnels. Dans les écoles, les enfants sont sensibilisés à l’environnement, l’astronomie et la culture Maori en général. Les touristes peuvent participer à toutes ces activités, assister à des spectacles et concerts en pleine rue et voir des expositions d’art, d’artisanat et des pièces de théâtre.

Enfin, le Festival est aussi l’occasion de voir le ciel se remplir de cerfs-volants. En effet, Matariki et la tradition des cerfs-volants sont très liés, puisque ces derniers sont considérés comme un lien entre le ciel et la terre. On les appelle en maori «Te manu tukutuku» («manu» signifie «oiseau» en maori). Ils sont fabriqués à partir de végétaux et décorés de coquillages et de plumes. Ils vivent aujourd’hui un retour en force au sein des tribus Maori, notamment grâce aux fêtes de Matariki.

Crédit : www.carnetdevol.org

Les manifestations sont particulièrement suivies à Auckland. Pour en savoir plus, vous pouvez consulter le site du Festival Matariki (en anglais).

Ibagué : 39ème édition du Festival national du folklore colombien

Avis aux mélomanes et aux adeptes, comme moi, des rythmes andins : du 23 juin au 4 juillet 2011 se tient à Ibagué, en plein coeur de la Colombie, la 39ème édition du Festival national du folklore colombien. Un beau prétexte pour visiter ce pays mal connu et qu’on associe trop vite au narcotrafic et aux prises d'otage... 

Située à 125km à l’est de Bogota dans la région du Tolima, la ville d’Ibagué est reconnue comme la Cité musicale de Colombie. Ses concerts, ses festivals et son conservatoire ont fait sa réputation. Ses habitants y sont également pour quelque-chose, puisque l’on dit d’eux qu’ils ont la musique dans le sang.

Chaque année, à la veille des fêtes de Saint-Jean et Saint-Paul, la ville est en effervescence. Les places et les parcs se transforment en scènes à ciel ouvert où l’on peut admirer des couples dansant au son des musiques traditionnelles colombiennes.

Crédit : festivalfolclorico.com
Crédit : festivalfolclorico.com 
Parmi elles, le Pasillo, le Bunde, le Bambuco et le Sanjuanero sont les plus populaires. Des femmes aux tenues très colorées et des hommes portant foulards, espadrilles et costumes blancs dansent selon des chorégraphies typiques du Tolima. Un concours donne ensuite l’occasion de départager les meilleurs danseurs, tandis qu’un autre permet l’élection de la Reine du Folklore, le jour du Défilé de la Saint-Jean.

Crédit : festivalfolclorico.com
Pour les hispanophones, le site du festival donne de plus amples renseignements.

Islande : les Vikings sont de retour

En Islande, il n’y a pas que des volcans en éruption et des nuages de cendres. Il y a aussi des Vikings. Des descendants de Vikings, alliez-vous me corriger ? Non, non : de vrais Vikings, avec casques, armes au côté et grosse barbe tressée.  
CC Erikki-Flickr
Vous l’aviez deviné, il ne s’agit pas d’une invasion de pillards revenus dévaster l’Europe, mais bien d’un festival pour nostalgiques du Moyen-Age : le Festival Viking d'Hafnarfjörfur. Pour y assister, il faut vous rendre dans cette ville, légèrement au sud de Reykjavik. Des bus partent toutes les 20 minutes de la capitale pour le lieu du festival, qui a lieu une fois tous les deux ans depuis 1995. Tenez-vous prêts, en 2011, c’est du 16 au 20 juin.

Un véritable retour dans le temps vous y attend. En effet, une centaine de vikings Islandais se tiennent d’ores et déjà prêts pour accueillir comme il se doit une autre centaine de leurs camarades barbus venus de dix pays d’Europe et des Etats-Unis.

CC Makdune-Flickr

Au programme : des combats sans pitié et des reconstitutions historiques, de la musique et des danses traditionnelles, des banquets et un restaurant qui vous proposera bien sûr… un menu viking. Si l’on rajoute à cela la présence du fameux soleil de minuit islandais, gageons que l’ambiance sera totalement surréaliste.

CC Mararie-Flickr

Pour ceux qui seraient vraiment séduits par le concept et qui aimeraient poursuivre l'aventure, une autre fête viking a lieu en juillet à Thingeyri, dans le nord-ouest du pays.

Plus d'informations sur le site du Festival Viking